Opérations : Afghanistan, Libye, Côte d’Ivoire et Tchad

image_print

Entre le 11 et le 14 août 2011, sept militaires de l’OTAN ont été tués en Afghanistan. Dans le même temps, le porte-avions Charles-De-Gaulle est rentré à Toulon. Par ailleurs, le dispositif français en Côte d’Ivoire et au Tchad sera prochainement réduit.

Afghanistan : le 11 août, un attentat à la bombe a provoqué la mort de cinq soldats américains et un engin explosif improvisé celle du caporal-chef français Facrou Housseini du 19ème Régiment du génie de Besançon. Trois jours plus tard, le lieutenant Camille Levrel du 152ème Régiment d’infanterie de Colmar a été mortellement touché par le tir isolé d’un insurgé. Cela porte à 388 le nombre de soldats de la coalition tués depuis le 1er janvier 2011 (711 pour l’année 2010) et à 74 celui des Français depuis le début de l’engagement en 2001.

Libye : le porte-avions Charles-De-Gaulle, déployé au large de la Libye depuis le 22 mars 2011 est rentré à Toulon le 12 août.  Auparavant, il avait effectué la mission « Agapanthe » en océan Indien d’octobre 2010 à février 2011. Dans le cadre de l’opération « Harmattan », il a totalisé 138 jours de mer, 40.000 milles nautiques parcourus (74.000 km), 120 jours d’activité aéronautique, 2.380 catapultages et appontages et 3.600 heures de vol. Le dispositif Marine français au large de la Libye se compose actuellement d’un bâtiment de projection et de commandement, de deux frégates, d’un pétrolier-ravitailleur et d’un sous-marin nucléaire d’attaque.

Côte d’Ivoire et Tchad : le ministre des Affaires étrangères et européennes Alain Juppé a indiqué, le 5 juillet à la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, que la force française « Licorne » en Côte d’ivoire sera réduite à 300 ou 400 hommes  à la fin de l’année (1.700 au plus fort de l’intervention) et que le format du dispositif « Epervier » au Tchad, de plus de 1.000 militaires aujourd’hui, est en cours de réévaluation.

Loïc Salmon

image_print
Article précédentLes armées, réforme, budgets et opérations
Article suivantEvolution et continuité de la gestion des crises en Afrique