27 août – 27 septembre 2024, exposition « Les champions sportifs décorés de la croix de Guerre » à Clermont-Fderrand

L’exposition itinérante « Les champions sportifs décorés de la croix de Guerre », présentée au public par le Service historique de la Défense au Château de Vincennes, Pavillon du Roi, Salle des Armoires, du jeudi 25 avril au samedi 22 juin 2024, se déplace à Clermont-Ferrand du 27 août au 27 septembre 2024.

L’exposition est ouverte de 9 h à 17 h à la mairie de Clermont-Ferrand, Salle des Pas Perdus.

L’exposition a été inaugurée le jeudi 25 avril 2024 au Château de Vincennes par Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire.
L’exposition et le livre mémorial, édité à cette occasion, ont été réalisés par l’Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire en partenariat avec le Service historique de la Défense, le Centre national des sports de la Défense et la Fédération des clubs de la Défense.

25 avril – décembre 2024, exposition itinérante « Les champions sportifs décorés de la croix de Guerre » Exemplaire

« Les institutions civiles décorées de la croix de Guerre », journée d’étude du 30 juin 2022 à l’Institut national du service public

Journée d’étude : « Honneur de la cité, cités à l’honneur Villes et villages décorés des deux guerres »

 

 

 

 




25 avril – décembre 2024, exposition itinérante « Les champions sportifs décorés de la croix de Guerre »

L’exposition itinérante « Les champions sportifs décorés de la croix de Guerre », présentée au public par le Service historique de la Défense, Château de Vincennes, Pavillon du Roi, Salle des Armoires, du jeudi 25 avril au samedi 22 juin 2024, doit se déplacer dans toute la France jusqu’à la fin de l’année 2024.
Au Château de Vincennes, les horaires d’ouverture de l’exposition sont les suivants :
–     lundi : 13h00 – 17h00
–     mardi : 9h00 – 17h00
–     mercredi : 9h00 – 17h00
–     jeudi : 9h00 – 17h00
–     vendredi : 9h00 – 16h00
–     samedi : 9h30 – 15h00
–      dimanche : fermé
L’exposition a été inaugurée le jeudi 25 avril 2024 par Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire.
L’exposition et le livre mémorial, édité à cette occasion, ont été réalisés par l’Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire en partenariat avec le Service historique de la Défense, le Centre national des sports de la Défense et la Fédération des clubs de la Défense.

« Les institutions civiles décorées de la croix de Guerre », journée d’étude du 30 juin 2022 à l’Institut national du service public

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Défense : contributions des armées à la sécurisation des Jeux Olympiques 2024

Les armées vont déployer 15.000 militaires sur le territoire national, dont 10.000 en Île-de-France, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, en coordination avec le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. Toutefois, elles garderont leur liberté d’action dans les milieux terrestre, aérien, maritime et cyber.

Le général de corps d’armée Christophe Abad, gouverneur militaire de Paris, l’a expliqué à la presse le 23 novembre 2023 à Paris. Des vidéos ont été présentées sur la posture permanente de sûreté air, par le général de brigade aérienne Arnaud Bourguignon, et sur la posture permanente de sauvegarde maritime, par le contre-amiral Vincent Grégoire, adjoint opérations à la zone maritime Méditerranée, et le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des Forces armées en Polynésie française.

Longue préparation. La montée en puissance a commencé depuis deux ans avec des travaux de planification et des entraînements matérialisés par des exercices, indique le général Abad. L’un d’eux, spécifique aux Jeux Olympiques et dénommé « Coubertin », se déroule en plusieurs éditions en 2022, 2023 et 2024. Ces exercices, parfois sous une température supérieure à 45 ° C, ont porté sur la menace terroriste, la chute d’avion, les attaques de drones et les mouvements perturbateurs à l’entrée des emprises militaires. Un camp militaire sera implanté à Orly pour accueillir 5.000 soldats. S’y ajoute le retour d’expérience de la Coupe du monde de rugby tenue en France (8 septembre – 28 octobre 2023). Un protocole, conclu avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques, prévoit l’intervention de la police, de la Gendarmerie et des armées en cas de défaillances des sociétés privées de sécurité. Par ailleurs, l’opération « Sentinelle » de protection du territoire national, commandée depuis le Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, verra son effectif porté à 7.000 personnels à l’été 2024. La cérémonie d’ouverture sur la Seine, sécurisée en amont par les armées, et certaines épreuves olympiques se dérouleront au centre de Paris. Les armées assureront la montée des drapeaux nationaux pendant la remise de 350 médailles des Jeux Olympiques et des 550 médailles des Jeux paralympiques à Lourdes. Enfin, la Préfecture de police pourra faire appel à des démineurs et des plongeurs militaires.

Sûreté aérienne. La défense aérienne du territoire national sera renforcée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, indique le général Bourguignon. Elle traitera les menaces par la mise en œuvre de moyens de défense sol-air, de chasseurs Rafale et Mirage 2000, d’avions ravitailleurs, d’un avion radar AWACS, de drones Reaper, d’avions d’entraînement Pilatus PC 21, pour identifier visuellement un appareil inconnu, et d’hélicoptères Fennec avec un tireur d’élite embarqué et des moyens de brouillage. La lutte contre les drones, au sol et en coordination avec le ministère de l’Intérieur, consiste à les détecter, les identifier et brouiller leurs moyens de communication.

Sauvegarde maritime. Les épreuves de voile, soit 150 régates, auront lieu en rade de Marseille, dont il faudra assurer la sécurité et celle des spectateurs, indique le l’amiral Grégoire. L’amiral commandant la zone Méditerranée et préfet maritime assure le maintien de l’ordre public, la sauvegarde des personnes et des biens et le bon déroulement de l’événement. Ses moyens incluent une cellule anti-pollution, un groupe de plongeurs-démineurs, la Gendarmerie maritime, des fusiliers marins et des unités navales de protection au large pour anticiper les menaces sur la frange côtière. Enfin, certaines épreuves, prévues en Polynésie française avec hébergement des athlètes dans un navire-hôtel, seront sécurisées par la Marine nationale, sous l’autorité du Haut-commissaire, responsable de l’action de l’État en mer, précise l’amiral d’Andigné.

Loïc Salmon

Armée de l’Air et de l’Espace : sûreté aérienne, la sécurisation du Salon aéronautique du Bourget

Territoire national : protection permanente contre intrusions aériennes et maritimes

 




Défense : le CNSD, pôle d’excellence militaire et sportive

Outre ses missions de cohésion, de préparation opérationnelle et de réinsertion des blessés, le Centre national des sports de la défense (CNSD) relance la performance française à travers la compétence et la disponibilité des armées.

Son commandant, le général Paul Sanzey, commissaire aux sports militaires, l’a présenté à la presse, le 5 octobre 2023 à Fontainebleau, dans le cadre de la préparation des sportifs de haut niveau de de la Défense aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024.

Les missions. Pendant la première guerre mondiale, les pratiques sportives dans les armées ont permis l’essor du sport en France. Hériter des bataillons d‘Antibes (formation des spécialistes militaires de sport) et du bataillon de Joinville (entraînement des sportifs de haut niveau) fondés en 1967, le CNSD regroupe l’École interarmées des sports (EIS) et l’École militaire d’équitation en 2006. En effet, le pentathlon militaire moderne compte cinq disciplines : la course à pied, la natation, l’escrime, le tir au pistolet et…l’équitation (saut d’obstacles). Outil de cohésion au sein des forces, les CNSD organise 20 championnats de France militaires et des actions entre les armées, les fédérations sportives et les collectivités territoriales, dont plusieurs au profit de 1.380 jeunes. Socle de la préparation opérationnelle individuelle et collective des armées, il organise chaque année 102 stages qui accueillent plus de 1.000 personnels. Le durcissement de opérations entraînant une augmentation du nombre des militaires blessés physiques et psychiques, le CNSD contribue à leur réinsertion sociale et professionnelle par l’offre de 1.168 places dans le cadre de 82 actions en 2022.

Le sport de haut niveau. Composées de militaires des armées de Terre et de l’Air et de l’Espace, de la Marine nationale et de la Gendarmerie ainsi que des personnels civils du Secrétariat général pour l’administration, les 39 équipes de France militaires en sport individuel, collectif et handisport ont remporté 82 médailles, dont 26 en or, aux jeux mondiaux militaires d’été à Wuhan (Chine) en 2019 et 104 médailles (49 en or) aux championnats du monde. Après sa mise en sommeil en 2002 lors de la suspension de la conscription, le bataillon de Joinville, réactivé en 2014 au sein de l’EIS, a déjà accueilli plus de 21.000 athlètes en 43 ans d’existence. Aujourd’hui, sélectionnés en raison de leur palmarès au sein des fédérations sportives locales, les jeunes athlètes civils se voient offrir un engagement dans les armées avec la possibilité de se perfectionner au bataillon de Joinville, dont ils portent l’écusson (photo) sur leur survêtement. Devenus membres de « l’Armée de champions », ils participent ensuite aux compétitions internationales et aux Jeux Olympiques et Paralympiques et renforcent les équipes de France militaires lors des compétitions internationales militaires. Depuis l’accord-cadre de 2003 entre le ministère de la Défense (dénomination à l‘époque) et celui des Sports portant sur le développement du sport de haut niveau et du sport de masse dans les armées, l’Armée de champions a déjà obtenu 117 médailles olympiques et paralympiques. Aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, la France a envoyé 378 participants qui ont remporté 33 médailles. Parmi eux, les 54 personnels du ministère de la Défense (14, 3 % de la délégation) en ont obtenu 13 (39,4 % du palmarès français), dont 5 d’or (50 %), 4 d’argent (33,3 %) et 4 de bronze (36,4 %). Aux Jeux Paralympiques, les 146 Français ont gagné 54 médailles. Les 20 participants du ministère de la Défense (13,7 % de la délégation) en ont rapporté 19 (35,2 % du palmarès français), dont 6 d’or (54,5 %), 4 d’argent (26,7%) et 9 de bronze (32,1 %). En 2021, l’Armée de champions comptait 138 athlètes. Pour les Jeux Olympiques de 2024 (26 juillet-11 août), elle en prépare 218, soit une augmentation de 60 %, souligne le général Sanzey. Parmi ces 218 sportifs de haut niveau dans 32 disciplines, 35 sont en situation de handicap dans 12 disciplines paralympiques.

Loïc Salmo

Défense : le sport, du haut niveau à la reconstruction

Plan d’accompagnement des blessés 2023-2027

Blessures et sports adaptés : reconstruction physique et psychique




Défense : le sport, du haut niveau à la reconstruction

Préparation à l’engagement opérationnel, réinsertion des blessés, cohésion interarmées et partage des valeurs militaires constituent les objectifs du plan « Sports 2025 », qui va du sport d’élite à celui pour tous.

Le sport dans les armées a été présenté à la presse, le 8 juillet 2021 à Paris, par Hervé Grandjean, porte-parole du ministère, et le commissaire en chef de 1ère classe Hervé Piccirillo, commandant le Centre national des sports de la défense (CNSD).

Une organisation cohérente. Premier contributeur au soutien des sportifs français de haut niveau, le ministère des Armées partage avec eux les mêmes valeurs, à savoir performance, rigueur, courage, don de soi et respect des autres, souligne Hervé Grandjean. Créé en 2006, le CNSD assure ce soutien sous l’autorité du chef d’Etat-major des armées. Implanté à Fontainebleau, il comprend l’Ecole interarmées des sports et l’Ecole militaire d’équitation. Disposant d’un budget annuel de 4,5 M€, le CNSD assure d’abord la préparation physique et mentale des militaires, en raison d’un contexte d’engagement opérationnel toujours plus difficile. En outre, grâce à la pratique du sport, les blessés peuvent lutter contre le stress et l’isolement et se dépasser, malgré leur handicap. De plus, lors des compétitions internationales, les athlètes de haut niveau contribuent au rayonnement des armées françaises. Enfin, pour renforcer le lien entre la nation et ses armées, celles-ci organisent, au niveau local, des actions sportives avec les collectivités territoriales et les fédérations sportives.

Une montée en puissance. Après la seconde guerre mondiale, la France prend la tête du Conseil international du sport militaire, destiné à prôner l’amitié et la paix entre les peuples par le sport de compétition, indique le commissaire Piccirillo. Le « Bataillon de Joinville » est alors constitué en 1956 pour optimiser l’entraînement des sportifs de haut niveau en âge d’effectuer leur service militaire. A partir de 1967, il accueille 450 à 550 jeunes athlètes, issus de 54 fédérations sportives, au sein de l’Ecole interarmées des sports. A la suspension de la conscription et la mise en sommeil du bataillon en 2002, son palmarès s’établit à : 20.500 athlètes du contingent et de carrière ; 45 médailles olympiques ; 312 titres mondiaux ou militaires ; 952 titres nationaux ou internationaux. En 2003 et 2014, des accords-cadres interministériels visent à développer le sport de masse et celui de haut niveau au sein des armées. Réactivé, le Bataillon de Joinville devient « l’Armée de Champions » sous la direction du commissaire aux sports militaires, commandant du CNSD. Ce dernier recrute sous contrat des athlètes comme militaires du rang avec un emploi du temps adapté aux compétitions. Comme 20 % d’entre eux restent dans les armées, certains deviennent sous-officiers et même officiers. En 2021, cette armée de 148 sportifs de haut niveau, (26 en situation de handicap) se répartit entre 77 pour l’armée de Terre, 13 pour l’armée de l’Air et de l’Espace, 11 pour la Marine nationale, 21 pour la Gendarmerie nationale et 26 pour le Secrétariat général pour l’administration et le ministère de l’Intérieur. Aux Jeux olympiques (JO) de Rio de Janeiro en 2016, les femmes représentaient 46 % de l’Armée de Champions. Aux Jeux paralympiques (JP), elles ont remporté 67 % des médailles. La sélection des athlètes pour les compétitions relève uniquement des fédérations sportives. En 2021, celles-ci ont envoyé 54 athlètes militaires (15 disciplines) aux JO de Tokyo (23 juillet-8 août) et 20 (11) aux JP (24 août-5 septembre).

Loïc Salmon

Blessures et sports adaptés : reconstruction physique et psychique

Défense : les blessés et les jeunes du SNU à l’honneur

Défense : la féminisation des armées, un enjeu opérationnel