Flottille « 28F »
La flottille 28 F de l’aéronautique navale est titulaire de la croix de Guerre 1939-1945 avec 2 citations à l’ordre du corps d’armée et de celle des théâtres d’opérations extérieurs avec 6 citations à l’ordre de l’armée de Mer.
La flottille 28 F de l’aéronautique navale est titulaire de la croix de Guerre 1939-1945 avec 2 citations à l’ordre du corps d’armée et de celle des théâtres d’opérations extérieurs avec 6 citations à l’ordre de l’armée de Mer.
Le 24ème Régiment d’infanterie est une unité composée à 97 % de réservistes. Ces derniers sont soit des jeunes sans expérience militaire, d’anciens appelés du contingent ou d’anciens militaires d’active. L’effectif du régiment est de 700 hommes, dont 11 personnels d’active qui constituent le noyau de son état-major.
Ouvrir le feu signifie l’échec de la mission au 13ème Régiment de dragons parachutistes (RDP), où la discrétion est un impératif absolu ! Décoré de la croix de la Valeur militaire avec trois palmes, il est en effet chargé du renseignement pour les grands chefs militaires et les décideurs politiques.
Ce livre, abondamment illustré et rempli de témoignages d’anciens qui y ont servi, présente les particularités de ce régiment blindé, breveté parachutiste en 1952. Héritier des « dragons de l’Impératrice » (Eugénie), il a, depuis 1959, pour marraine Alix, princesse Napoléon, qui en sera faite « 1ère classe d’honneur »…40 ans plus tard. Compte tenu des expériences des patrouilles américaines de reconnaissance dans la profondeur, du Groupement de commandos mixtes aéroportés pendant la guerre d’Indochine et du 11ème Régiment de parachutistes de choc pendant celle d’Algérie en matière de renseignement sur les arrières de l’adversaire, le 13ème RDP est transformé en « régiment de recherches à participation interarmes » en 1963. A l’époque, l’affrontement total avec l’URSS paraissant inéluctable, il a pour mission d’acquérir le renseignement sur l’avancée des chars soviétiques et tchèques. Malgré la construction du mur de Berlin en 1961, les accords internationaux stipulent que les forces d’occupation françaises, britanniques, américaines et soviétiques ont accès à toute la ville, à l’Ouest comme à l’Est. Les hommes du 13ème RDP profitent alors de l’implantation de la Mission militaire de liaison à Postdam au milieu du Groupe des forces soviétiques en Allemagne. Les escadrons de recherche reçoivent très tôt des postes de radio utilisant des ondes ionosphériques à 500 km de distance. Rattaché à la 1ère Armée, le 13ème RDP relie les fonctions « recueil », « traitement » et « diffusion » du renseignement par les techniques de transmission les plus nouvelles, afin de répondre aux évolutions du contexte d’emploi. Les procédures et dispositifs opérationnels sont mis au point lors d’exercices OTAN. Ainsi, de nombreuses équipes autonomes, composées d’une cellule d’observation (1 officier et 1 observateur) et d’une cellule radio (1 sous-officier-radio et 2 soldats), sont mises en place par héliportage ou parachutage jusqu’à plusieurs centaines de km en territoire adverse. Elles s’enterrent profondément dans des caches et y vivent plusieurs semaines. Leurs messages chiffrés permettent de déduire le volume, la direction et l’identification des unités adverses. La récupération des équipes, dans un laps de temps variable selon les conditions tactiques, se fait par hélicoptère ou même par une « exfiltration » qui peut durer deux à trois semaines. Cela implique un entraînement à la survie dans les conditions les plus extrêmes. Cette expérience sera mise à profit en Afrique et au Moyen-Orient. Dans les années 1980, sont mis en œuvre un système d’aide au traitement des informations, à la gestion et au commandement des équipes de recherche ainsi que l’automatisation de la diffusion du renseignement, du capteur à l’employeur. Après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le 13ème RDP est rattaché au Commandement des opérations spéciales et s’entraîne avec le 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le 4ème Régiment d’hélicoptères des forces spéciales. Tous sont déployés en Opex.
Loic Salmon
Renseignement militaire : clé de l’autonomie stratégique et de l’efficacité opérationnelle
Forces spéciales : création du commando Ponchardier de la Marine nationale
« De la cavalerie aux forces spéciales » par Jean-Dominique Merchet. Éditions Pierre de Taillac, 208 pages, 35 €.
Tradition, outil de combat et esprit de famille caractérisent le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC) « Royal Etranger », qui a célébré son centenaire.
L’Escadron de transport 2/61 « Franche-Comté » est titulaire de la croix de Guerre 1939-1945 avec 4 palmes, de celle des Théâtres d’opérations extérieurs avec 5 palmes et de la croix de la Valeur militaire avec 1 palme et une étoile d’argent.
Le 132ème Régiment d’infanterie cynotechnique est une unité organique de la 1ère Division. Il est titulaire de la croix de la Valeur militaire avec palme acquise en Afghanistan.
Lors de la guerre de libération du Koweït en 1991, dite “guerre du Golfe”, le chasseur de mines Sagittaire a neutralisé 145 mines en vingt jours d’opérations effectives. A ce titre, il a été le seul bâtiment de la Marine nationale décoré de la croix de Guerre des théâtres d’opérations extérieures pour cette campagne. A l’époque, le maître Frédérick Drujon, plongeur démineur, a participé aux opérations sous-marines et terrestres de déminage.
Le Centre militaire d’observation par satellites est l’héritier de l’escadron de bombardement 1/92 « Bourgogne », titulaire de la croix de Guerre 1939-1945. Ses deux escadrilles BR-7 et BR-35 sont titulaires de la croix de Guerre 1914-1918.
La salle des emblèmes du Service historique de la Défense à Vincennes rend visible de façon spectaculaire l’importance sacrale des drapeaux et étendards au sein des forces armées. Des morceaux d’étoffe sont investis d’une forte charge symbolique : militaire, par les noms de batailles et/ou de campagnes qui les ornent, et politique, par l’histoire héroïque des formations combattantes à la défense de la République et la permanence de la Nation.
Le 36ème Escadron de détection et de contrôle avancé « Berry » (EDCA) fait partie de la 36ème Escadre de commandement et de conduite aéroportée, créée le 3 septembre 2014 sur la base aérienne d’Avord. Celle-ci inclut également l’Escadron de soutien technique aéronautique et l’Escadron d’expertise technique centralisé. Deux escadrilles de l’EDCA ont obtenu la croix de Guerre TOE. Lui-même est titulaire de celle de la Valeur militaire.